MANUEL SINOR a travaillé auprès de cinéastes reconnus (tels Bryan Singer, Luc Besson et David Oelhoffen), a joué à l’écran avec des interprètes émérites (dont Cillian Murphy, Melvil Poupaud, Gilles Lellouche, Michèle Laroque et Valérie Lemercier), et est un des rares acteurs français crédités d’un film de la Marvel. C’est au Canada qu’il s’est lancé, sur le tard mais bientôt salué pour ses rôles au théâtre par Radio-Canada, Le Devoir ou la revue Jeu. Sitôt rentré en France, il aidera à hisser une pièce inédite, Résistantes, au Top 10 du Club de la Presse du Off Avignon, et l’accompagnera en tournée jusqu’à La Réunion. Un pari de plus est d’avoir incarné pour le cinéma et la télévision des personnages de six nationalités étrangères, jusque dans leurs langues ou accents. Avec autant de rôles français à son actif, il puise dans la poigne et la fantaisie issues d’un riche vécu.
Né au Congo et d’enfance niçoise, Sinor fut avant de se former au jeu chanteur de blues à Nantes, matelot à Djibouti, cadre chez IBM à Dublin et, fort d’un doctorat de la University of Alberta, chargé de cours dans le Far West canadien. Sa thèse sera citée par des chercheurs de l’Institut Max Planck, leader mondial de la psycholinguistique, bien avant qu’il ne prête sa voix d’acteur à des narrations pour le CNRS et surtout Science et Vie. Il a par ailleurs signé comme auteur-compositeur-interprète un EP de jazz dont la chanson-titre, 35 mm, est une ode … au cinéma.